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Commentaires

kuro (黒─kuro─) [3] - Excellent (9/10) - - Lien

{Nom_Inter}

Encore une fois, dès que j'ai commencé le tome, impossible de le lâcher avant la dernière page.

Une fin bien sympathique pour un manga adorable. Enfin, adorable, c'est plutôt Koko, le reste du monde est lui bien étrange, et ce jusqu'à la toute dernière page. Cette dernière partie permet d'avoir le fin mot sur ce qu'il s'est passé avec les parents de la fillette, de savoir pourquoi elle a les cheveux blancs, et aussi qu'est ce qu'est vraiment Kuro.

Comme dans les précédents tomes, l'auteur ne prend pas trop de gants avec ses personnages, et l'aspect enfantin m'a constamment donné l'impression qu'il ne peut pas vraiment se passer quelque chose d'horrible... et j'ai été encore une fois bien surpris.

Je conclurais que c'est bien jusqu'à la fin, même si cette dernière n'est pas super originale, elle le goût de donner quelque chose d'achevé et de cohérent. Je n'en demandais pas plus.

Très bonne série !

kuro (黒─kuro─) [2] - Excellent (9/10) - - Lien

{Nom_Inter}

Tout comme le premier tome. L'histoire autour de Koko est étrange, aussi étrange que le monde dans lequel elle vit. Difficile d'avoir une existence normale quand son animal de compagnie est un monstre à la forme d'un chat et que l'on vit seul dans un manoir reculé entouré d'une fort très dangereuse.

Encore une fois, un tome en deux parties. L'un qui raconte le quotidien et quelques souvenirs, le tout en couleur, et l'autre les rêves ou le passé de la jeune fille. Toujours aussi bien réalisé, avec une progression dans le personnage qui donne l'impression que cette histoire risque de tourner en vrille et pas forcement de la meilleure façon. Mais ça, je ne le saurais vraiment qu'avec le dernier tome.

Dans la continuité et j'ai déjà commencé le dernier tome. Trop prenant.

kuro (黒─kuro─) [1] - Excellent (9/10) - - Lien

{Nom_Inter}

J'avais lu quelques pages sur Internet, et je dois avouer que la série avait très largement piqué ma curiosité. Une fois au Japon, le voyant en rayon je décide de le prendre et ma surprise est encore plus grande à la lecture complète du tome. Celui n'est pas très long. Le tome comporte une première partie avec des historiettes couleur d'une page, puis des histoires courtes en noir & blanc sur plusieurs pages.

Les pages couleur semblent définir le quotidien de la petite Koko et de son chat Kuro. Et chaque histoire permet d'en connaître un peu plus sur la particularité de la créature qui est Kuro. Ce n'est pas vraiment un chat, plutôt un monstre avec l'allure d'un chat noir. Et ce denier semble tout faire pour protéger Koko. Cette dernière vie seule dans un grand manoir un peu éloigné du village et semble un peu déconnecté de la réalité. Pour elle, Kuro est vraiment son chat, mais on finit rapidement par comprendre pourquoi. Par contre, la compréhension du monde de Koko n'est vraiment pas claire, et ce n'est que progressivement que le pourquoi du comment se dévoile. Je dirais même que c'est vraiment bien amené. Une fois qu'on a compris une chose, cela soulève de nouvelles questions dont les réponses sont données au compte-goutte et ainsi de suite.

Ce qui rend la série vraiment intéressante, c'est que Koko se comporte toujours comme une petite fille, une fillette qui jouent comme si de rien n'était, comme si le monde réel n'était qu'un rêve. C'est très perturbant, car on voit tout ce qu'elle ne voit pas. D'ailleurs, ça commence directement sur la couverture du premier tome. Mais aussi tout ce que Kuro fait pour faire plaisir à sa maîtrise. Des choses qui paraissent n'être qu'anodines aux yeux de Koko, mais qui sont plus que surprenantes à nos yeux.

Bref, Koko est un mystère tout autant que le monde qui l'environne, le tout réalisé dans des dessins couleur vraiment très soignés, et c'est peut-être aussi ce qui rend ce monde encore plus étrange. La partie en noire et blanc n'est en reste, le style est légèrement différent, le trait est plus fin et donne une ambiance très différente à ces histoires du passé, comme pour donner une autre regarde sur l'histoire. Je trouve cela plutôt intelligemment utilisé.

Un premier tome vraiment superbe qui devrait vraiment plaire à ceux qui aiment les séries mélange une sorte d’ingénuité dans un monde cauchemardesque.

Boku wa O-hime-sama ni Narenai (僕はお姫様になれない) [1] - Très bon (8/10) - - Lien

{Nom_Inter}

Voilà un titre qui m'aura bien fait rire. La première page qui présente les personnages se limite à un ou deux mots par personnages :
- TSUMO Yuki (白 雪姫) : yankee
- SINDŌ Rei (新堂 玲) : pauvre
- HAKUBA Ōji (白馬 王子): riche
- KUROI Maho (黒衣 真帆): populaire
- KAGAMI Kyōko (加賀美 鏡子) : s'aime elle-même
- TASUMIYA Mao (竜宮 真魚) : a grandi sur une île
Rien de plus, si on oublie que les noms sont des jeux de mots (qui ne marche qu'en japonais) qui collent très bien à leur personnage, même un peu trop. Très sommaire, et c'est ce qui va vraiment caractériser les personnages. Pas besoin d'en savoir vraiment plus... Non, en fait, c'est plus compliqué.

Rei, le personnage central, a des allures de garçon efféminé, et son meilleur ami Ōji essaie de faire en sorte que celui-ci ne souffre pas trop de cela, en bon prince. Sauf qu'il se trompe lourdement. De plus, si Rei porte le vieil uniforme rapiécé de son frère, c'est qu'il n'y a pas d'argent pour en acheter un neuf. Leurs parents étant morts, c'est le grand frère qui s'occupe de la petite famille.

La plupart des gags se centrent sur le fait que Rei n'arrive pas à présenter sa vraie personnalité. Il y a aussi de nombreuses scènes annexes qui présentent les lubies d'Ōji, Yuki et son groupe de clones yankees complètement débiles, ou encore la popularité de Maho qui est juste du délire presque incompréhensible. Je pense tout de même que pour moi la pire c'est Kyōko. Une fille qui s'aime tellement qu'on arrive à quelque chose d'absurde et ses remarques sont à mourir de rire.

La série est une suite de chapitre vu par différent personnage, et à chaque fois j'ai eu l'impression que la situation ne faisait que s'aggraver. Rei se trouve dans une situation difficile à gérer, où de plus en plus de choses semblent s'accumuler, devenant de plus en plus difficile à y mettre un terme. Du moins, c'est surtout qu'on ne lui laisse jamais le dernier mot, et c'est sans compter ce qu'il se passe hors de sa vue. C'est un vrai sac de nœuds qui ne fait que grossir.

Pour ce qui est du style, c'est vraiment très classique, d'ailleurs certains personnages semblent tellement génériques que j'ai l'impression de les avoir vus mille fois dans une série. Je ne dirais pas que c'est cela qui m'a fait acheter le premier tome, mais plutôt son titre très bizarre qui donne déjà de fausses pistes, mais aussi les expressions très exagérées des personnages qui sont pour certaines vraiment extraordinaires.

C'est le premier sur 3 tomes, ce qui devrait permettre de ne pas être trop lassant. Je vais me lancer sur le second tome avec une très bonne impression du premier.

Mutant Hanako - Bon (7/10) - - Lien

{Nom_Inter}

Un dessin très brouillon, un mise en couleur qui l’est tout autant, un scénario extrême : ce manga est très spécial (en plus d’être bien cher). En fait, ça ressemble plus à un manga amateur avec scénario hallucinant, sans limites, qui réécrire la Seconde Guerre vue du Japon avec une vision fantasmatique où les états-uniens sont des « oni » pervers qui veulent souiller le Japon. L’Élue sera pour leur mettre une raclée. Certaines scènes hors contexte veulent très facilement être détournées et donner finalement quelque chose de plus édifiant que le contenu ne l’est réellement. Non pas que ça soit tout public, il ne l’est absolument pas et je dirais même que ce n’est vraiment pas à mettre dans toutes les mains. L’héroïne, Hanako, va subir quelques violes et sévices avant de devenir Mutant Hanako, moment où le scénario part complément en vrille.
Bref, une vision d’« artiste » qui semble ne pas s’imposer de limite. Je ne dirais pas que c’est bon, vu la qualité de la réalisation, ni même mauvais, je ne suis tout de même bien marré sur certaines scènes. Je trouve que l’histoire manque de rythme et ressemble beaucoup trop à une histoire amateur. Je salue tout de même Lezard Noir d’avoir osé le sortir, c’est couillu.

La mélancolie de Haruhi Suzumiya - Très bon (8/10) - - Lien

{Nom_Inter}

Gros tome comme on aime bien en faire en France (je dis ça, comparé au format des light novels que j'ai en japonais qui font avec 300 pages et plus petit que des manga) avec une couverture d'illustratrice Noizi Ito complètement massacrée. Juste la silhouette. Plus de « H »... Bref, ça donne l'impression qu'ils ne veulent pas faire fuir les non-fans de manga, mais ils collent tout de même un chapitre du manga en fin de bouquin. La logique des éditeurs est parfois surprenante d'idiotie.
Si on oublie la couverture, le reste, c'est du texte (aucun illustration de Noizi Ito). Après avoir vu l'anime, lut le manga, je savais un peu à quoi m'attendre avec le roman. Le bouquin se lit très vite. Je ferais l'impasse sur les traductions des noms de classe qui fait encore une fois très franco-française et d'autres broutilles dans le genre qui sont parfois mieux traduites par certains traducteurs de manga.
[Repris de mon article du samedi 12 décembre 2009]

Somali et l'esprit de la forêt [1] - Très bon (8/10) - - Lien

{Nom_Inter}

J'attendais cette série et je ne suis pas vraiment déçu. Graphiquement, c'est superbe. Les décors sont très travaillés, et donnent une vraie ambiance à l'univers où les humains sont devenus « l'espèce en voie de disparition » et les créatures féeriques ont prise leur place. Un peu comme si l'univers de “The Ancient Magus Bride” avait pris le contrôle. J'aime bien cette approche. Le dessin est pour moi un point fort de la série, qui me rappelle un peu Minuscule, avec une attention très importante donnée à la nature. On suit un duo qui lui me fait beaucoup penser au “Voyage de Kuro”, plein de mystère (un peu moins peut-être), et une suite de rencontre qui vont transformer la relation des voyageurs. Le seul reproche que je pourrais faire, c'est que le début manque un peu de rythme, on met un peu de temps à s'attacher aux protagonistes.

Voilà une série que je placerais bien entre “Centaur no Nayami”, pour son monde alternatif rempli de créatures imaginaires, sans humains, et “Gate - Au-delà de la porte”, pour le mélange humain/non-humain (sauf que le rapport de force est inversé). Que des histoires que j'apprécie. Maintenant, j'espère que la suite suive.

Bride Stories [8] - Excellent (9/10) - - Lien

{Nom_Inter}

Après avoir achevé l'arc persan dans un dernier chapitre, ce tome se centre principalement sur Pariya, un personnage que je trouve touchant. Elle se trouve dans une bien mauvaise situation pour se marier, un seul unique prétendant et des années de travaux partis en poussière. En plus, son caractère n'arrange rien, ce qui va la tourmenter de plus en plus.

Mis à part Pariya qui cherche à changer, connaissant que trop bien ses défauts au yeux des autres, comme son travail de broderie pour son futur mariage est au centre des préoccupations, on peut voir tout au long du tome des images magnifiques, qui même si sont en noir et blanc nous laisse imaginer des tissus variés, riches en détail et coloré. Kaoru nous présente un art qu'elle semble beaucoup apprécier.

Pour le reste, les histoires du village continue, il faut reconstruire, et tout est prétexte à montre le mode de vie de l'époque. On peut y voir l'entraide d'un village au milieu de la steppe. Amir et Karluk ne sont jamais vraiment loin, surtout Amir, l'amie de Pariya qui va l'aider à changer, du moins à progresser.

Pour finir, comme d'habitude, un trop trop court même si je ne me lasse pas de revoir certaines scènes.