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Un démarrage un peu poussif, mais une fois que les règles mises en place et que cela commence à tourner, l'histoire de la vitesse et cela commencent à devenir plus intéressant. L'idée de cette « démocratie » pour décider de la vie d'un androïde est plutôt bien trouvée (même s'il y a un côté assez surréaliste dans la vitesse de décision). On en arrive vite à essayer de trouver cette entité humaine alors qu'elle est le choix de milliers de personnes. Ça donne un peu l'impression d'être les petits anges d'Ichiko de Binbogami ou les être qui dirige les émotions de Riley de Vise-Versa, sauf qu'ici il n'y a rien de drôle et l'androïde est rapidement mis face à la complexité du monde (enfin d'un moins d'une personne).

Le dessin est vraiment soigné, ce qui est appréciable et donne un côté assez réaliste à l'ensemble, même si dans le fond ça reste un style devenu aujourd'hui assez classique. Cela reste tout de même assez sombre et j'espère que la suite donnera un peu plus d'optimisme. Bon, j'ai un peu de mal à y croire tellement cela ressemble à un critique social assez dur. On sent que l'auteur aime l'informatique et la robotique, le sujet est plutôt bien traité. Bref, un bon début, j'attends la suite.

Le premier tome qui reprend le mythe de mahō shōjo (magical girl) avec une le malheur pour critère de sélection. L'héroïne, une fille douce et gentil qui est maltraité à l'école et à la maison, qui ne pense qu'à mourir, face à cette existence faite que de souffrance, va obtenir un artefact magique et entrer dans un monde de magie ultra-violent fait de vengeance, de sang, de mort, de peur, d'horreur et inquiétude.

L'histoire est pas trop mal, même si prend vraiment modèle sur la mode des « magical girl noires » qui casse complètement avec celui trop mièvre et trop facile où il n'y a aucun contre coup à avoir des pouvoirs avec cœur et des étoiles partout. L'héroïne est un peu gnangnan, mais c'est volontaire, j'ai l'impression qu'elle un peu comme Madoka, là pour rétablir un peu la balance dans un monde trop sombre comme une lueur d’espoir au milieu de toutes ses horreurs. Mais j'ai un peu peur que ça soit de courte durée... En tout cas, chose amusante, les artefacts magiques sont mignons... ça en est presque paradoxal dans cette histoire.

Le manga est assez facile à lire, le dessin est plutôt bon et l'univers est plutôt crédible. Bref, un début relativement correct, mais il faut s'accrocher, c'est assez gore et mal sain.

Je ne suis pas habitué à lire des romans... et 586 pages, ça fait pas mal. Le tome rassemble les deux premières aventures de Lawrence et Holo, la Louve sage (soit les deux premiers volumes japonais, clairement identifiables dans le livre). C'est très facile à lire. J'ai même eu beaucoup de mal à décrocher, j'ai vraiment eu l'impression de voyager dans le passé sur les routes de ce moyen-âge imaginaire où l'Église semble toute puissante et les superstitions et les croyances païennes encore vivent. Holo étant une de ses incarnations encore vivantes. La même impression que j'ai eu avec le manga et l'anime dont ces dernières sont les adaptations.

J'ai vu deux-trois bourdes, mais je ne suis pas assez doué en français pour dire s'il y en a beaucoup. Ça m'a semblé correct en ce qui concerne de la traduction, même si je ne doute pas qu'il était difficile de retranscrire la façon de parler d'Holo. Je pense que je n'hésiterais pas à continuer cette série pleine de rebondissements avec des personnages principaux amusants.

Pour ce qui est du format, c'est ça qui m'a fait enlever une étoile à ma note. Je suis habitué au format poche, et les lights novels sont publiés sous ce format au Japon (plus petit que les manga), ce trouve ce double tome volumineux onéreuse et pas très pratique. Impossible de se balader avec pour le lire.

Et une fille de plus, ça devient un vrai harem autour de Nagase. (rires)

Comme pour Soil, une fois arrivé à la fin de la série je me suis demandé : « Ai-je vraiment compris l'histoire ? » Autant l'ensemble est vraiment génial à suivre avec un dessin incroyable, mais recoller tous les bouts une fois finis me semble être l'exercice le plus difficile des séries de Kaneko Atsushi. Je ne me suis pas sûr qu'une seule lecture soit suffisante pour moi.

Pas trop mal comme fin... sauf que je n'ai pas compris le secret de Hana...

Toujours aussi kawaii. Le tome sort un peut de l'ordinaire, avec pas mal de partie en histoire courte et surtout une histoire avec parole où Miku-san s’interroge sur l'avenir de sa petite sœur qui semble bien partie pour suivre la même voie qu'elle.

Note : Le bonus de l'édition limitée de ce tome est pas terrible. J'ai vu mieux.